AVK et HBPM

Et après une opération ? 

D’une part, les AVK ou antivitamine K : coumadine, préviscan, sintrom.

D’autre part, les HBPM ou héparines de bas poids moléculaire : lovenox, innohep, fraxiparine, fragmine.

Ces deux familles d’anticoagulants sont utilisées de manière complémentaire en fonction de vos besoins du moment par vos médecins. 

Après une opération, vous remet-on tout de suite sous AVK ? Quelle est la stratégie suivie par les médecins et pourquoi ?

Votre opération s’est passée dans de bonnes conditions pour votre chirurgien : en l’absence de tout traitement anticoagulant le jour J, votre sang a pu coaguler comme il le fallait et vous n’avez pas eu d’hémorragie.

Quelques heures après la chirurgie, il faut vous protéger à nouveau contre le risque de faire un caillot. Vous allez donc reprendre les injections d’HBPM, ce qui va vous anticoaguler sans délai.

Dans certains cas (chirurgie particulièrement à risque de vous faire saigner / maladie spécifique qui augmente votre risque hémorragique), par prudence, une faible dose d’HBPM vous sera administrée initialement et cette dose d’HBPM sera augmentée progressivement. 

Dès que le risque hémorragique sera écarté, votre AVK sera réintroduit, en plus de l’HBPM, et ce jusqu’à ce que votre INR passe la barre du 2.

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