AVK et HBPM

Une course de relais

En comprimés, les AVK ou antivitamine K : coumadine, préviscan, sintrom.

En injection, les HBPM ou héparines de bas poids moléculaire : lovenox, innohep, fraxiparine, fragmine.

Ces deux familles d’anticoagulants sont différentes sous bien des aspects et complémentaires. Dans quel contexte arrête-t-on les AVK et les remplace-t-on par une HBPM ?

Le plus souvent, on arrête un AVK et on le remplace par une HBPM à l’occasion d’une intervention chirurgicale. 

Voici ce qui se passe classiquement mais n’oubliez pas que si votre médecin ou le Créatif préconise une autre marche à suivre, c’est tout simplement parce qu’il fait / nous faisons du sur-mesure !

Quel est l’objectif du chirurgien ? Vous opérer sans risquer d’hémorragie. Or, si vous êtes anticoagulé au moment où on vous opère, vous allez beaucoup saigner !

Il faut donc s’assurer que vous ne soyez plus anticoagulé le jour de l’opération. Comme les AVK ont une action qui s’étend dans le temps, il faut les arrêter bien en amont de l’opération, par exemple le lundi pour une opération qui a lieu le vendredi suivant.

L’INR décroit jour après jour et se retrouve aux environs de 1,5 ou moins le jour J. Mais alors ? Va-t-on vous faire courir le risque de faire un caillot les quelques jours précédant l’opération ? Bien sûr que non ! C’est là que les HBPM prennent le relais : leur action, quasi immédiate et cessant aussi de manière rapide quelques heures plus tard, va vous protéger de ce risque jusqu’à la veille du jour J.

Les HBPM sont également les alliées des femmes enceintes et des personnes à haut risque de thrombose comme celles qui se battent contre un cancer. 

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