J’ai un INR très bas :
on me met sous héparine ! 

À quoi servent, dans ce contexte, les injections d’héparine commercialisées sous les noms de lovenox, fraxodi, innohep, etc. ? Qui a raison ? Qui se trompe ?

Colette et Bilal ont raison. Un INR bas signifie que la dose d’antivitamine K (coumadine, préviscan ou sintrom) prise n’est pas assez forte pour protéger contre le risque de thrombose. Pour éviter de faire des caillots, il faut alors commencer des injections d’héparine et les poursuivre jusqu’à ce que l’INR soit remonté au-dessus de 2 grâce à la bonne dose d’AVK.

Contrairement à ce que pensent Nicolas et Malika, l’héparine n’a pas d’effet sur l’INR. L’INR reflète seulement l’action des antivitamine K.

Dans ce contexte précis, il faut donc prendre en même temps l’AVK et les injections d’héparine, jusqu’à ce que l’AVK suffise à vous protéger contre le risque de faire un caillot, ce dont on s’assure en voyant que l’INR est revenu au-dessus de 2, quelle que soit votre zone thérapeutique.

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