AVK et HBPM
Les deux font (si besoin !) la paire
D’un côté, les AVK ou antivitamine K : coumadine, préviscan, sintrom.
De l’autre, les HBPM ou héparines de bas poids moléculaire : lovenox, innohep, fraxiparine, fragmine.
Il s’agit de deux familles d’anticoagulants différentes et complémentaires. Ces deux familles sont à votre service pour assurer votre sécurité vis-à-vis des caillots. Dans quelles circonstances prend-on à la fois un AVK et une HBPM ?
On prend une HBPM en même temps qu’un AVK quand l’INR est bas.
Un INR bas indique que votre AVK ne fonctionne pas assez fort pour vous protéger contre le risque de faire un caillot. Comme les AVK mettent plusieurs dizaines d’heures voire plusieurs jours pour agir et vous protéger de ce risque, on vous prescrit des injections d’HBPM, comme le lovenox, qui vont vous anticoaguler très rapidement (en moins de quatre heures) jusqu’à ce que votre AVK assure cette tâche à lui tout seul.