Un AVK est un anticoagulant appartenant à la famille des Anti Vitamine K. Attention à ne pas confondre la vitamine K et le potassium symbolisé par la lettre K !

Contrairement à ce qu'on entend souvent, un anticoagulant ne fluidifie pas le sang. Son action est de ralentir la vitesse de coagulation du sang.

Le test sanguin qui permet de vérifier l'efficacité de votre traitement anticoagulant est un INR (International Normalised Ratio).

Il y a un délai qui varie entre deux et quatre jours selon les AVK entre le moment de la prise et le moment de l'effet de l'AVK.

Le début d'une antibiothérapie ou l'apparition d'un symptôme tel qu'un saignement de nez justifient de faire un INR de votre propre initiative.

Pour prendre régulièrement votre AVK, choisissez le moment en fin de journée qui vous convient le mieux : l'heure du JT, le diner, le coucher...

Si ça fait moins de 8h après l’heure habituelle, prenez votre traitement ; sinon, attendez l'heure de la prochaine prise et surtout ne doublez pas la dose !

Tout est bon pour ne jamais être à court de médicaments !

Les sports de combat sont à éviter car le risque d'avoir des hématomes importants est élevés.

Tous vos soignants doivent être informés de votre traitement anticoagulant.

Les mails envoyés au Créatif pendant nos horaires d'ouverture sont lus dans l'heure. En dehors de ces horaires, prenez un avis médical auprès du Samu (le 15).

Le Créatif renouvelle vos ordonnances d'AVK et d'INR. En revanche, n'attendez pas le dernier moment pour nous solliciter !

Pour communiquer avec le Créatif, privilégiez le mail dans toute circonstance !

L'éducation thérapeutique est ouverte à tous.

Savoir, c'est pouvoir. Le Créatif a à coeur de vous rendre acteur de votre santé.

Chaque fois que nous recevons un INR, nous vous contactons le jour même ou le lendemain matin pour vous indiquer la conduite à tenir (posologie, date du prochain contrôle). Seule exception : pour un INR fait le samedi et dont le résultat est correct, la conduite à tenir n'est transmise que le jour ouvré suivant.

Merci de n'utiliser que l'ordonnance du Créatif ! C'est à cette condition que votre laboratoire nous communiquera votre INR.

Merci de respecter la date indiquée par le Créatif et de ne pas faire d'INR le samedi, sauf si le Créatif vous le demande ou si vous avez un symptôme inquiétant.

Dites-nous tout, par mail, pour que notre suivi soit de la meilleure qualité possible, sans mise en danger pour vous et sans temps perdu pour nous !

Ca n'a l'air de rien, mais juste en respectant la date de votre INR, vous nous évitez de perdre du temps : celui de contacter votre labo pour rien et celui de vous relancer... A raison de 100 INR traités chaque jour, nous comptons sur ce petit geste de la part de chacun d'entre vous !

Les héparines n'ont pas d'influence sur l'INR. Seuls les AVK (coumadine, préviscan et sintrom) font monter l'INR.

Les héparines sont des anticoagulants, sont injectées dans le gras du ventre ou de la cuisse et agissent en quelques heures seulement.

Les héparines protègent contre le risque de fabriquer un caillot en limitant le mécanisme de la coagulation. Elles ne rendent pas le sang plus fluide ni plus liquide. Elles n'ont aucune action sur la cicatrisation

On mesure l'activité anti-Xa (qui se prononce « anti 10 a ») pour contrôler l'action des héparine. L'INR ne sert que pour contrôler l'activité des AVK (antivitamine K : coumadine, préviscan, sintrom).

On surveille régulièrement les plaquettes en raison du risque de thrombopénie (diminution du taux de plaquettes dans le sang) associé aux injections d'héparine.

Quand l'INR est trop bas, cela montre que l'AVK utilisé ne protège pas suffisamment contre le risque de faire un caillot. Dans ce cas, on ajoute à l'AVK un autre anticoagulant administré par injection – une héparine généralement – qui va vous protéger très rapidement contre ce risque, mais sans avoir d'impact sur l'INR.

En arrêtant l'AVK, l'INR va diminuer et vous allez cesser progressivement d'être protégé du risque de faire des caillots. Pour continuer de vous protéger, on met en place des injections d'héparine qui n'ont pas d'impact sur l'INR mais ont une action anticoagulante quasi immédiate et qui s'arrête rapidement, contrairement aux AVK qui mettent du temps à agir et du temps à arrêter d'agir.

Les héparines augmentent fortement l'efficacité d'un anticoagulant présent naturellement dans notre corps et qui s'appelle l'antithrombine.

L'antidote des héparines est le sulfate de protamine alors que l'antidote des AVK est la vitamine K.

Les héparines peuvent être prescrites pour prévenir les thromboses veineuses ou phlébites qui risquent de survenir après une opération ou lors d'un vol long courrier.

Les doigts, les orteils et les lobes d'oreille peuvent être piqués. On épargne le pouce et l'index pour en préserver la sensibilité.

Depuis 2023, le CoaguChek est pris en charge pour toutes les personnes pour qui les AVK (coumadine, previscan, sintrom) sont le seul traitement anticoagulant oral au long cours possible (c’est-à-dire non remplaçable par un AOD, Anticoagulant Oral Direct, Eliquis, Xarelto et Pradaxa).

Le Créatif continue de vous suivre. L'appareil d'automesure remplace simplement le laboratoire et c'est donc à vous de nous transmettre votre résultat d'INR.

Pas besoin d’alcool : au contraire, c’est contrindiqué !

Lavez-vous les mains à l’eau chaude (pour favoriser la circulation du sang) et au savon. N’utilisez pas d’alcool : il pourrait fausser les résultats ! Attention aussi à bien vous sécher les mains pour éviter de diluer votre sang !

Vous disposez de 180 secondes soit 3 minutes pour vous piquer et déposer votre goutte de sang.

Vous disposez de 15 secondes à partir du moment où vous vous êtes piqué pour déposer votre goutte de sang. Au delà, votre sang aura commencé à coaguler au bout de votre doigt et la mesure ne sera pas valable.

La puce est nécessaire au calcul de l’INR et est spécifique d’un lot de bandelettes. Il faut donc la mettre dans l’appareil d’automesure avant d’utiliser les bandelettes de la boîte correspondante. Quand on change de boîte de bandelettes, on doit aussi changer de puce.

Ce message apparait quand la quantité de sang déposée est insuffisante. Jetez cette bandelette et refaite la mesure avec une nouvelle bandelette, une nouvelle aiguille dans le stylo auto-piqueur et une nouvelle goutte de sang.

Ce message apparait quand plus de 180 secondes se sont écoulées depuis que le symbole de la goutte de sang et celui de la zone de dépôt se sont mis à clignoter.

V comme visage. Vous pouvez demander à la personne de sourire : si elle ne sourit que d'un côté, elle fait probablement un AVC.

I comme inertie / insensibilité d'un bras ou d'une jambe : la personne peut-elle bouger ses bras, ses jambes ? La personne sent-elle quand on lui touche le pied ou la main ?

T comme trouble : la personne a un trouble du langage (elle ne peut plus s'exprimer ou se faire comprendre), de la vision (elle voit flou ou bien son champ de vision est réduit), de l'équilibre (elle tangue), de la mémoire (elle ne sait plus des choses qu'elle devrait savoir)...

E comme « en urgence » / « extrême urgence » : il faut appeler le samu (15).

L'AVC peut aussi se manifester par une vision double (diplopie).

Attention, tous les autres symptômes (douleur dans le bras gauche, douleur dans la mâchoire, douleur dans la cage thoracique ou dans le dos) sont potentiellement révélateurs d'une autre urgence vitale : l'infarctus du myocarde. Appelez le 15 immédiatement face à l'un de ces symptômes !

La priorité est d'appeler les secours et plus précisément le Samu (15). Le Samu conduira la personne victime d'un AVC plus rapidement que vous et directement au bon endroit, car un service spécialisé est nécessaire pour la prise en charge d'un AVC. Par ailleurs, le Samu avertira ce service en amont : les médecins pourront se préparer à accueillir la victime et, ainsi, le délai entre l'apparition des symptômes et la mise en place du traitement adapté sera le plus court possible.

Si vous ne pouvez pas parler, vous pouvez envoyer un SMS au 114. Pour en savoir plus, c'est ici.

Ces symptômes correspondent potentiellement à un accident ischémique transitoire (AIT) causé par un caillot qui obstrue la circulation sanguine cérébrale de manière transitoire. Un AIT peut être annonciateur d’une forme plus grave d’AVC. Il faut donc alerter les secours sans attendre.

Les secouristes seront particulièrement vigilants en entendant que ce qui vous arrive est inhabituel.

L’hypertension artérielle est le premier facteur de risque de l'AVC sur lequel on peut agir. Elle multiplie le risque d’AVC par neuf. Lorsque la pression est élevée dans les vaisseaux sanguins, elle peut favoriser une hémorragie par rupture du vaisseau (AVC hémorragique) ou bien favoriser la formation d'une plaque d’athérome qui va boucher le vaisseau et provoquer un infarctus cérébral (AVC ischémique). Mesurer sa tension permet de détecter une hypertension artérielle. Il existe des solutions pour lutter contre l'hypertension.