AVK – AOD

Qu’est-ce que ça change ? 

Vous vous souvenez de M. Tifcéra, patient fictif du Créatif et joueur d’échec ? C’est lui qui a changé de traitement anticoagulant récemment : son médecin a décidé de remplacer la coumadine (qui est un AVK) par l’éliquis (qui est un AOD).

Il discute avec l’une de ses amies qui est sous AVK et ils comparent les contraintes et les points de vigilance de leurs traitements respectifs. Mais la musique est trop forte, on n’entend rien ! À votre avis, que se sont-ils dit concernant :

l’INR ?

l’alcool ?

L’INR :

Quand on est sous AVK, il faut mesurer l’INR régulièrement pour adapter le dosage du traitement.

Quand on passe sous AOD, il ne sert plus à rien de mesurer l’INR car seuls les AVK ont une action sur l’INR. Les AOD vous protègent des caillots comme le font les AVK mais sans faire varier l’INR. Celui-ci reste donc égal à 1, sa valeur de base.

Nul besoin avec les AOD de faire des prises de sang régulières pour adapter la dose. Ce n’est que dans des cas particuliers (par exemple, si l’on craint une interaction médicamenteuse), qu’il faut faire un examen sanguin – un « dosage plasmatique » en début de traitement – pour évaluer l’efficacité des AOD.

L’alcool :

L’alcool, en gênant le fonctionnement normal de votre foie, l’empêche de fabriquer des facteurs de coagulation. Résultat : l’alcool a un effet anticoagulant et vous expose à un risque de saignement majoré en cas de blessure.

Alors, que l’on soit sous AVK ou sous AOD, les règles de sécurité sont les mêmes : pas plus de deux verres par jour et pas plus de dix verres par semaine.

Plus d’information ici pour les AVK et ici pour les AOD.

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